Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (90)

Fabienne et Jacqueline un peu éméchées se lance un pari de l’impossible.
J’ai failli fermer les oreilles de Katia mais le mal est fait, elle semble se satisfaire des mots qu’elle vient d’entendre.

• Attendez-moi, d’ici une heure je te prouverais que je peux le faire !

Elle se lève et nous la voyons partir pendant un long moment.
Elle arrive pimpante et place deux cents euros devant Fabienne.

• Cela te suffira.
• Comment as-tu eu le courage de passer à l’acte ?
• Quand on veut, on peut, c’est la leçon que j’ai tirée de la nouvelle vie de Christine, fais-je partie des vôtres, Fabienne ?
• Et comment, bienvenue au club ?

Nous quittons le restaurant qu’en nous croissons Madeleine accompagnée de Louis.

• Chérie, je t’ai appelé quand tu retirais de l’argent au bout de la promenade au distributeur, tu es reparti sans m’entendre.

À ses dires nous prenons conscience que sa femme s’est jouée de nous et surtout de Fabienne, elle nous a trompés, je serais m’en souvenir.
Mais c’est dans l’esprit de notre groupe qu’elle la fait et comme ces deux cents euros servent à payer l’addition nous lui pardonnons.

• Et vous que faîte vous là ?
• Madeleine manquait de livres intéressants à la villa et je l’ai emmené ici pour qu’elle s’approvisionne.

En effet Madeleine a plusieurs livres dans son bras.

• Nous venions boire un verre.
• Christine, je boirai bien un autre verre de rosé.
• Moi aussi.

Nos deux amies semblent avoir largement profité de ce breuvage aussi nous les quittons et retournons à la voiture puis à la villa.
En passant devant le casino de Pontaillac, Fabienne veut que l’on s’arrête.

• Que fais-tu de Katia elle attend dans la voiture ?
Je continue notre route et je rentre directement.
Je fais un tour de la villa, Anne est avec Sindy sur la terrasse.

Elle vient de la lever et lui donne son goûter.
Elle attendait le retour de Katia pour aller rejoindre les autres sur la plage.
Je monte dans ma chambre où je passe mon Bikini.
Je repasse sur la terrasse voire les filles.

• Fermer les portes à clefs en descendant, j’ai mes clefs. Katia je vais voir tes parents.

La barrière est ouverte et j’aperçois la maman de Katia qui étend des draps, certainement les nôtres.
Elle m’aperçoit et vient à ma rencontre.
Bizarrement alors que je convoite la virginité de sa fille afin qu’elle débute dans la vie avec un compte en banque bien garni, je prends conscience que cette femme que je connais depuis des années je la vois aujourd’hui comme une femme bien désirable sous ce tablier de ménagère qu’elle a toujours portée depuis que je la connais.
Un passage dans les mains de nos filles et elle serait aussi désirable que nous.

• Il y a un problème avec Katia.
• Pourquoi, en avez-vous avec elle ?
• Juste des conflits de générations surtout avec son père.
• J’aimerais parler avec vous deux, est-il là ?
• Oui derrière la maison il taille des lauriers-cerises.
Venez, nous avons notre salon de jardin à l’ombre.

Je la suis et je me trouve face à un homme dans la quarantaine qui doit soigner sa musculation que je peux admirer car il est torse nue.

• Va te couvrir pour recevoir madame Christine et emmène-nous la limonade que j’ai préparée ce matin.

Comme un bon toutou, il s’exécute, nous nous installons, je veux faire passer le courant.

• Madame Christine est trop pompeux dire Christine cela suffit.

Son mari nous rejoint, il s’est glissé rapidement sous la douche, ses cheveux mouillés l’attestent.

• Toi bien sûr je sais que ton prénom est Lison et toi, je dois reconnaître que chez nous du temps de mes parents nous disions toujours le mari de Lison.
• Mes parents m’ont baptisé Guy.

D’entrée je sens le regard du mâle sur mes charmes les plus visibles.
Une image me vient à l’esprit qui me fait faire attention à éviter de le provoquer, ils doivent avoir une table de cuisine.
J’ai commencé à les tutoyer et ils semblent accepter bien qu’ils soient légèrement plus vieux que moi

• Je viens vous voir en ce qui concerne Katia mais pas parce que j’ai des problèmes avec elle mais pour vous faire une proposition.
• On-vous écoute.

Guy vient de s’exprimer, j’entends le son de sa voie pour la première fois.

• J’ai discuté avec Katia de ses objectifs dans sa vie.
Elle m’a expliqué qu’elle s’était inscrite pour la rentrée à la fac de Bordeaux.
• Oui, je dois dire que la voir partir pour la première fois me fait un peu peur.
• Normale, la maman dans ces moments-là est toujours anxieuse.
Mais pour faire tomber cette anxiété j’ai une proposition à vous faire !
• Nous vous écoutons.
• Je souhaite faire venir Katia à Paris ou mon amie Virginie à la possibilité de la faire inscrire pour suivre des études dans la recherche de maladie orpheline qui semble être la voix qu’elle semble vouloir suivre.
Pour son logement vous n’aurez rien à prendre en charge, nous l’hébergerons dans notre pavillon à Chennevières où j’habite aussi.
Ma collègue et moi gérons un institut de beauté dans le quartier de l’opéra.
• Vous dite bien aucuns frais ?

Ce sont bien les hommes, ils sont prêts à débourser deux mille euros pour nous baiser pendant une nuit, mais pour l’avenir de leur fille leurs moyens sont limités.

• Oui, gîte couvert, transport, argent de poche etc.
• Est-elle est d’accord ?
• Elle est enchantée, mais anxieuse de votre réponse.

Je vois le couple se concerter du regard.

• Si vous voulez que je vous laisse quelques minutes pour réfléchir, mais mon amie attend votre feu vert pour appeler sa relation.
• Katia est majeure dans trois semaines, elle pourra faire ce qu’elle veut sans que nous ayons notre mot à dire,
Lison et moi nous vous donnons notre feu vert, pour une fois elle devra reconnaître que ses parents sont loin d’êtres de vieux croûtons.
• Dernière chose, afin de préparer la rentrée, Katia partira le dimanche de notre départ avec nos amis et profitera ainsi des voitures.
Bien sûr, si vous souhaitez venir la voir, nous vous accueillerons bien volontiers nous pourrons vous recevoir le temps que vous désirerez.

Je me lève et leur serre la main. Guy me la retient légèrement trop longtemps.
Rapidement je retrouve la bande sur la plage.
Je rends compte à Katia de ma démarche et lui rapporte l’acceptation de ses parents.
Elle me saute au cou, ses seins qu’elle a mis à nu se plaquent sur les miens.
Il faut que je fasse un effort surhumain pour éviter de la prendre par la main et l’emmener directement dans ma chambre.
J’annonce la nouvelle à l’ensemble de nos amis, tous sont enchantés d’apprendre que la petite va être sous ma protection.
Il va falloir que je redouble de vigilance jusqu’au 8 septembre.
Virginie me fait un geste de connivence.
À elle de jouer pour la suite.

Douchés, nous nous retrouvons autour d’une bonne table sur notre terrasse.
Véronique comme je l’ai prévu à enlever son collier autour du cou.
Louis s’approche de Jacqueline sa femme et lui attache sans qu’elle ne se rebelle.

• Présente-moi ton anneau d’or !

Elle le prend en main et l’avance vers le mousqueton.
Il l’emmène sur le tourniquet ou il la fait monter.

• Es-tu prête à être notre esclave ?
• Oui mon cœur.
• Met toi nue.

Elle enlève son slip de bain qu’elle avait remis.

• Mesdames, messieurs, cette belle femelle que j’ai épousé à manquer de respect à certaines d’entre vous cette après-midi à Royan.
Comme punition, ces dames ont accepté la proposition que je leur ai faite tous à l’heure.
Tu étais d’accord de faire la pute avec moi vendredi à Bordeaux et tu triches aujourd’hui à Royan.
Voici un imper, met le sur ta nudité et part en ville pour chercher un client qui te donnera deux cents euros pour t’enfiler.
Une chose, interdiction de monter dans une voiture.
Quelqu’un ou quelqu’une s’oppose-t-il à cette proposition ?

Personnes pour sauver notre amie.

• Attention, tu nous as trompés une fois, tu seras sous surveillance permanente et si aucun homme ne veut de la salope que tu es tu seras privé de déplacement vendredi avec moi !

Elle s’habille en cachant sa laisse et quitte la villa…